mardi 1 décembre 2009

Les élèves de 6eA racontent leur atelier d’audiodescription (2)

Les troisième et quatrième séances de l’atelier d’audiodescription se sont déroulées en classe pour les élèves de 6eA du collège Victor Duruy de Fontenay-sous-Bois.

«Marie-Pierre, la dame aveugle du projet est venue nous aider» (Cloé), «elle a d’abord écouté ce qu’on avait décrit la fois dernière» (Sophie) et «elle nous a obligés à être plus précis dans le choix des mots» (Juliette). «Puis nous avons regardé les quelques minutes suivantes du court métrage et nous avons décrit le passage où Pierre, [le petit garçon], va donner à manger à une personne cachée derrière une porte [un déserteur italien, le film se passe en Corse en 1942]. Nous avons beaucoup réfléchi aux adjectifs que nous pouvions employer pour qualifier la porte : où est-elle ? Comment est-elle ?» (Héléna) «Nous avons travaillé sur le bruit que fait la nourriture lorsque Pierre la donne à l’Italien. Sur l’apparence de la main de cet Italien : sale, décharnée, etc. À chaque fois, nous avions l’aide de Marie-Pierre pour nous guider.» (Cédric)

«À la quatrième séance de l’atelier, nous nous sommes répartis en cinq groupes, et chacun devait décrire une séquence du film. Pour aller plus vite, on avait une fiche avec des questions pour nous aider à décrire, et des lignes à remplir avec l’indication des sons importants, des dialogues et des secondes disponibles.» (Milo) «Nous avons dû réfléchir en commun pour trouver les solutions aux questions, et visionner le film plusieurs fois afin de bien y répondre.» (Loïc)
«Dans mon groupe, nous avons travaillé sur la scène du coffre, quand l’enfant met la page d’architecture italienne dans le coffre. […] Grâce à nos réponses, nous avons décrit la suite de l’histoire, nous proposions chacun des idées pour enrichir notre audiodescription. La difficulté était d’être le plus précis possible pour imaginer la description. Ce qui m’a plu, c’est de travailler en groupe.» (Balthazar) «Chacune des équipes avait une séquence précise à décrire, du coup, cela allait beaucoup plus vite et j’avais l’impression que cette séance était plus structurée que les autres.» (Romane)

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