Nous avons revu dans son intégralité le court-métrage de Dyana Gaye dans l'optique de nous attarder plus longuement sur la qualité des rencontres d'Ousmane, le petit mendiant
Pour commencer, laissez-moi vous présenter ces personnages tour à tour drôles, déroutants, emblématiques, touchants :


Sa première rencontre se fait avec un officier de police un peu bougon qui finira toutefois par lui tapoter la joue affectueusement.



Sur sa route, il arrêtera le conducteur d'un gros 4x4 ...

... avant de se rendre devant un magasin pour obtenir le petit quelque chose qu'une dame aura la gentillesse de lui offrir.


.... et de retourner au marché pour y chercher son chemin : c'est dans la petite échoppe d'un libraire sympathique qu'il trouvera sa réponse.

Chacune des trois premières rencontres a été scrutée, décortiquée par vingt-trois petites paires d'yeux puis analysée, discutée et validée. Au final, il ressort que pour l'agent de police et la cuisinière, les rencontres commencent plutôt mal mais elles finissent bien. Avec le chauffeur de taxi, c'est autre chose : les enfants ne sont pas dupes, il donne à contre-coeur !
Cela commence mal avec le policier probablement parce qu'Ousmane le dérange : le policier s'énerve contre lui. Plusieurs hypothèses ont été retenues : il veut travailler mais Ousmane le dérange, il met l'enfant en garde contre la circulation, Ousmane lui demande de l'argent et dans un premier il ne veut pas lui en donner. Mais tout se termine bien puisque le policier y va de son écot et qu'il sourit à Ousmane !
Par l'aider, ce zélé policier va même jusqu'à arrêter un pauvre chauffeur de taxi, en l'accusant d'avoir failli écraser le gamin ! Par peur d'être embêté, ou de recevoir une contravention, il joue le jeu du policier et marchande avec Ousmane le don qu'il va lui faire. Mais il est clair que c'est contre sa volonté : il crie, gesticule et n'est pas gentil ...
Avec la cuisinière, sur le marché, ça commence comme avec le policier ... Et ça finit également pareil ! D'abord, elle ne veut pas lui donner à manger (parce qu'elle ne gagne pas assez d'argent ou parce que lui n'en a pas assez pour régler "l'ardoise"). Mais Ousmane insiste et obtient gain de cause (c'est vraiment le cas de le dire !). Toutefois, certains élèves émettent l'hypothèse qu'elle aussi, à l'instar du chauffeur de taxi, donne à contre-coeur : elle aurait d'autres projets pour son argent (faire des économies, par exemple ...).
En deuxième partie de travail, nous avons commencé à appréhender un peu mieux l'univers d'Ousmane : parce que, comme disent les Sénégalais " xamul aay na wànte laajtewul a kaa yéés*".
A vrai dire, avec tout ça nous nous coucherons ce soir plus intelligents, sinon moins bêtes !
Nous espérons que ce résumé vous aura donner envie d'en savoir plus sur notre aventure.
A bientôt ... pour la suite.
* : proverbe sénégalais en wolof : "Ne pas savoir n'est pas recommandé, mais ne pas questionner c'est pire". A méditer !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire